La mise à la terre est une étape cruciale pour garantir la sécurité électrique dans tous types d’installations. Obtenir une résistance inférieure à 50 Ω est souvent un objectif pour assurer une évacuation efficace des courants de fuite, limitant ainsi les risques d’électrocution et de dégradation des équipements. Parmi les méthodes existantes, la technique du piquet double se révèle particulièrement efficace, notamment dans des terrains où une simple prise de terre ne suffit pas. Ce procédé consiste à utiliser deux piquets de terre en parallèle, judicieusement espacés, afin de réduire sensiblement la résistance du système de terre. En 2025, avec les avancées technologiques et les conseils des spécialistes comme Schneider Electric et Legrand, cette méthode est toujours plébiscitée pour sa simplicité et son rendement fiable. Ce guide complet vous explique comment ramener la mise à la terre à moins de 50 Ω en utilisant la méthode de piquet double, en détaillant chaque étape, les précautions à prendre et les alliés incontournables du secteur électrique tels que Eaton, Siemens, Hager, Mersen, Phoenix Contact, Citel, Groupe Sodeca ou encore Prysmian.
Les fondamentaux de la mise à la terre : pourquoi viser moins de 50 Ω ?
La mise à la terre constitue la base de toute installation électrique sécurisée. Elle permet d’évacuer vers le sol les courants de fuite qui pourraient autrement causer des électrocutions ou endommager les équipements. La norme NF C 15-100 recommande une résistance de terre inférieure à 100 Ω, mais dans de nombreux cas, notamment pour les installations sensibles ou dans des environnements à haute exigence sécuritaire, il est préférable de viser une résistance maximale de 50 Ω, voire moins.
Une valeur basse de résistance garantit que le courant de défaut s’échappera rapidement dans la terre, déclenchant ainsi le disjoncteur différentiel pour couper l’alimentation électrique et protéger utilisateurs et matériaux. Plus la résistance est faible, plus la sécurité est renforcée, car une faible résistance limite la tension de contact potentielle entre les parties métalliques de l’installation et la terre, paramètres essentiels pour prévenir les chocs électriques.
Par exemple, dans une maison construite sur un sol argileux, la résistance de la terre sera généralement faible, facilitant l’obtention d’une résistance inférieure à 50 Ω. En revanche, dans des sols sableux ou rocailleux, la résistivité du terrain est élevée, ce qui impose de recourir à des méthodes spécifiques comme la pose de piquets supplémentaires. C’est là qu’intervient la méthode de piquet double.
Comprendre la résistivité du sol et ses impacts
La résistivité d’un sol dépend de sa nature physique, de sa teneur en eau, de sa température et de sa composition chimique. Un sol humide et argileux aura une résistivité faible (souvent
Le test de résistivité doit idéalement être réalisé par un professionnel équipé de l’appareil de mesure adapté. Entreprises spécialisées, comme celles que vous pouvez trouver sur des plateformes professionnelles disponibles à Sainte-Terre (Gironde) ou Sauveterre-Saint-Denis (Lot-et-Garonne), sauront vous conseiller sur la meilleure solution en fonction des conditions locales.
Dans tous les cas, la stratégie pour atteindre une résistance faible repose sur la quantité et la disposition des piquets ou conducteurs de terre. Le recours à deux piquets correctement espacés permet de diviser significativement la résistance du système, ce qui est moins coûteux et plus accessible que de longues boucles en fond de fouille.
- Avantage de la résistance inférieure à 50 Ω : garantie une évacuation optimale des courants de fuite.
- Facteurs influents : nature et humidité du sol, profondeur et matériaux des piquets, arrangement des piquets.
- Norme de référence : NF C 15-100 recommande
- Professionnels recommandés : Schneider Electric, Legrand, Eaton, Siemens, Hager proposent des équipements adaptés.
Type de Sol | Résistivité Moyenne (Ω·m) | Impact sur Résistance de Terre | Solutions adaptées |
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Sol argileux humide | 10 – 50 | Résistance naturellement faible | Un seul piquet souvent suffisant |
Sol sablonneux sec | 500 – 2000 | Résistance élevée | Piquets multiples, traitement du sol |
Sol calcaire | 100 – 1000 | Résistance variable mais souvent élevée | Méthode de piquet double ou multiples |
Terrain rocheux | Plus de 1000 | Très difficile d’obtenir une faible résistance | Prise terre avec électrode en profondeur, alternative professionnelle |
Étapes détaillées pour installer la méthode de piquet double et ramener la résistance à moins de 50 Ω
La méthode de piquet double consiste à planter deux électrodes métalliques verticales (appelées piquets de terre) dans le sol et à les relier entre elles, afin de bénéficier d’une résistance combinée plus faible que celle d’un seul piquet. Cette solution est simple, économique et très efficace lorsqu’elle respecte certaines règles d’espacement et de profondeur.
Étape 1 : Choix des piquets et du matériel
Les piquets doivent être fabriqués à partir de matériaux conducteurs et résistants à la corrosion, tels que l’acier galvanisé, le cuivre ou l’acier inoxydable. Leur longueur classique est comprise entre 1,5 et 2 mètres, car plus la profondeur est grande, plus la résistance diminue.
Le diamètre du piquet influe aussi sur la performance et la facilité d’installation, généralement entre 15 mm pour le cuivre et 25 à 60 mm pour l’acier galvanisé ou doux. Le câble utilisé pour relier les piquets au tableau électrique doit être cuivre nu de 25 mm² minimum, conformément aux recommandations, et être correctement isolé ou protégé.
Plusieurs fabricants tels que Mersen, Citel ou Prysmian fournissent des solutions complètes et adaptées aux contraintes modernes, compatibles avec des dispositifs Schneider Electric, Legrand ou Eaton.
Étape 2 : Espacement optimal entre les piquets
Pour atteindre une résistance inférieure à 50 Ω, les piquets doivent être disposés à une distance au moins égale à leur longueur. Par exemple, deux piquets de 2 mètres seront plantés à au moins 2 mètres d’écart. Cet espacement empêche que les zones de dispersion de courant s’interpénètrent, maximisant l’efficacité de l’installation.
La technique est particulièrement recommandée dans les sols à résistivité élevée, où un seul piquet ne suffirait pas. Les espacements plus larges peuvent encore améliorer la résistance mais ils augmentent la longueur du câble et donc le coût. Un compromis est donc à rechercher, souvent avec l’aide d’un professionnel comme ceux référencés sur Sterre William ou Mouterre-sur-Blourde.
- Matériaux utilisés : cuivre, acier galvanisé, acier inoxydable.
- Longueur recommandée : 1,5 à 2 mètres minimum.
- Espacement des piquets : au minimum égal à la longueur des piquets.
- Câblage : cuivre nu 25 mm² relié aux dispositifs de coupure.
Étape 3 : Profondeur d’enfouissement et installation physique
Les piquets doivent être enfoncés au minimum à 2 mètres de profondeur, ce qui correspond souvent à la zone de terre humide permanente, garantissant une meilleure conductivité. Il est pratique que les piquets dépassent légèrement de la surface (environ 10 cm) pour être accessibles aux contrôles et aux raccordements.
Pour les terrains bétonnés, un équipement adapté, tel qu’un foret à béton suivi d’une pose ajustée, est nécessaire. L’excédent de câble doit être soigneusement fixé avec des colliers adaptés pour éviter toute dégradation et garantir une liaison permanente sécurisée jusqu’au tableau électrique, principal point de coupure.
Étape | Action | Points clés | Conseils de professionnels |
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Préparation du terrain | Creuser un trou à 50 cm du mur, prévoir un regard | Dimension prise selon diamètre du piquet | Couper le courant, réaliser avec un professionnel |
Plantation des piquets | Planter les piquets à 2 m minimum, espacés d’au moins 2 m | Piquets dépassant de 10 cm | Respecter normes NF C 15-100 |
Raccordement | Relier piquets entre eux puis au tableau via une barrette de coupure | Câble cuivre nu 25 mm², fixer avec colliers | Utiliser matériel certifié comme Hager, Siemens, Phoenix Contact |
Contrôle | Mesurer la résistance avec un testeur dédié | Valeur cible : | Faire appel au consuel ou électricien qualifié |
Optimiser votre installation terrestre : outils, mesures et validation professionnelle
Une installation efficace de mise à la terre ne peut être envisagée sans un contrôle rigoureux. Des outils spécifiques permettent de mesurer précisément la résistance de votre prise de terre. Ces appareils injectent un courant de test entre les piquets et mesurent la chute de tension, artistique pour calculer la résistivité.
Les appareils professionnels, bien équipés et compatibles avec les connexions des fabricants comme Mersen ou Citel, offrent une précision optimale et sont utilisés par les entreprises d’électricité certifiées, que ce soit à Aubeterre-sur-Dronne, Capesterre-de-Marie-Galante ou en zones urbaines par des experts référencés sur Rendez-vous la Terre SARL.
Dans le cadre d’une installation neuve ou d’une mise aux normes, la validation par un contrôle après travaux est indispensable. Le Consuel en France est l’organisme de référence chargé de la certification de conformité électrique et de la sécurité de l’installation, y compris la mise à la terre.
- Équipements de mesure : testeur de terre avec injection de courant.
- Réglage : objectif résistance
- Validation : contrôle par un professionnel certifié.
- Sécurité : indispensable d’avoir un disjoncteur différentiel associé.
- Conseil : passez par un installateur qualifié comme ceux référencés sur Elecomage.
Appareil | Usage | Avantages | Cout approximatif |
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Testeur de prise de terre basic | Pour particuliers, mesure simple | Facilité d’usage, prix abordable | ~200 € |
Testeur professionnel multifonction | Mesure précise pour installations complexes | Haute précision, compatible marques majeures | 1000 € et plus |
Testeur de prises électriques portatif | Vérification rapide de la continuité terre dans prises | Très accessible, parfait avant passage consuel | Moins de 20 € |
Les avantages de la liaison équipotentielle par piquet double pour la sécurité domestique
Utiliser deux piquets de terre reliés en parallèle améliore non seulement la performance de la mise à la terre, mais optimise également la sécurité globale de votre habitation. Cette méthode garantit une meilleure dissipation dans des sols à résistance difficile à contrôler, ce qui est fréquent dans les maisons anciennes ou réhabilitées.
En combinant les avantages des matériels des grands fabricants comme Hager, Legrand, ou Eaton, vous bénéficierez de produits testés et conformes aux normes en vigueur. Chaque élément, de la barrette de coupure à la tresse de liaison, joue un rôle clé pour assurer la continuité électrique et la protection contre les défauts d’isolement.
Pour garantir un raccordement harmonieux, il s’agit aussi de vérifier l’intégrité des liaisons équipotentielles entre les différentes parties métalliques du bâtiment : canalisations, baignoires métalliques, châssis de fenêtres, etc.
- Riduction du risque d’électrocution grâce à une résistance faible et stable.
- Protection optimale des équipements en assurant une évacuation rapide des courants de fuite.
- Conformité avec les prescriptions françaises NF C 15-100 et directives européennes.
- Durabilité de l’installation assurée par les matériaux robustes.
- Facilité de contrôle et d’entretien via des barres et brides normalisées.
Aspect Sécuritaire | Bénéfices Concrets | Produits Recommandés | Normes Concernées |
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Évacuation du courant de fuite | Diminution des risques d’électrocution | Barrettes de mise à la terre Schneider Electric, Hager | NF C 15-100, IEC 60364 |
Continuité équipotentielle | Protection des canalisations métalliques | Bornes Legrand, Eaton | Guide UTE C15-712 |
Matériaux robustes | Longévité et résistance à la corrosion | Supports Mersen, Citel, Phoenix Contact | RoHS, REACH |
Contrôle facile | Maintenance et diagnostics simplifiés | Outils Groupe Sodeca | Normes professionnelles |
Coûts, normes et conseils pour une mise à la terre performante selon la méthode piquet double
Le coût d’une installation de mise à la terre en méthode piquet double varie en fonction du type de terrain, de la longueur des piquets, de la distance entre eux, mais aussi du professionnel choisi et de la nécessité éventuelle de travaux complémentaires pour accéder au terrain ou manipuler des revêtements bétonnés. En moyenne, les prix s’étendent de 300 à 1000 euros pour une installation domestique conforme et fiable.
Les professionnels référencés dans votre région, par exemple à Aubeterre-sur-Dronne, ou spécialisés dans les solutions énergétiques comme ceux qualifiés par Legrand ou Siemens, sont les meilleurs garants du respect de la norme NF C 15-100. Un devis précis pourra vous être proposé selon les spécificités de votre logement et de votre terrain.
Il est impératif de respecter non seulement les normes électriques mais aussi les règles environnementales, surtout dans les zones sensibles. Le recours à du matériel certifié garantit aussi des performances optimales et la durabilité de l’installation.
- Estimation des coûts : 300 à 1000 € selon la complexité et matériel.
- Facteurs de variation : type de sol, profondeur, distance, matériaux.
- Normes à respecter : NF C 15-100, directives européennes.
- Professionnels: faire appel à des experts locaux recommandés comme ceux sur Malaterre Michel Entrep ou A Terre Natif Elec.
- Garantie de sécurité: contrôle via Consuel et tests réguliers.
Poste | Coût approximatif | Notes | Référence professionnelle |
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Fourniture piquets, câbles, barrettes | 150 – 400 € | Selon matériaux et longueur | Legrand, Schneider Electric |
Travaux de creusement | 100 – 300 € | Complexité terrain (béton, roche, etc.) | Eaton, Siemens |
Pose et raccordement | 150 – 300 € | Installation par un électricien qualifié | Hager, Phoenix Contact |
Diagnostic et mesure | 50 – 150 € | Mesure et validation | Citel, Groupe Sodeca |